Sore-Pinsolle : dialogue intime

PRESSE – Elles sont peintres et amies de longue date. Elles travaillent fréquemment ensemble dans l’atelier de l’une ou l’autre. Elles sont hantées par les mêmes thèmes, et, chacune à leur manière, abordent les mêmes sujets : nus, portraits ou natures mortes. Martine Pinsolle et Chantal Sore présentent, à Saint-Sébastien, une exposition de portraits, composée à quatre mains. De leurs portraits de famille, autoportraits et portraits croisés jaillit une conversation intime convoquant une drôle de smala, élargie aux frontières de l’amitié.

[Extrait]

Je retrouve avec bonheur les désormais familières silhouettes de Chantal Sore, fillettes de guingois, bébés rigolards, mères fantomatiques, bestioles déguisées, leurs mines esquintées, hirsutes, sauvages et tendres, leurs atours rebrodés aux fils de l’art brut. L’auteur elle-même les contemple avec plaisir, se moque un peu de leurs dégaines fugaces, s’émeut de leurs regards sombres, s’agace de sa propre négligence, se lamente d’avoir « encore » taché une toile ou un dessin de ses mains toujours en mouvement…

« Voilà une mariée de la mer et une maternité, et là, les trois âges de la vie, des thèmes récurrents chez moi,  mais à Saint-Sébastien, ce seront les portraits qui sont posés là-bas. Regardez ! Voilà mon grand fils, ma fille avec son bébé. Elle vous plaît ma petite fille ? Ça ne vous gêne pas son petit côté pas fini ? Moi, j’aime la poésie de l’inachevé. »

Puis subitement, sans attendre la réponse, elle bondit hors de l’atelier pour découvrir ce qui fait s’époumoner son chat.

Ma mission : interview croisée – rédaction

texte intégral disponible sur demande

Revista n°15 – magazine créé par Claude Nori
hiver 2007

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